Le mot du Président

TRANSACTIONS : LE RETOUR

Un début d’année ou rien ne change quant aux difficultés de tous sur les locations et le recul de l’investissement locatif des particuliers.

Mais enfin nouveau gouvernement… nouveaux espoirs…
Comme vous le savez l’immobilier, s’arbitre à Bercy et depuis quelques années ce sont les conséquences de la transition énergétique qui pèsent le plus sur nos activités.

Dès le gouvernement ATTAL nommé, le SNPI a, à nouveau, fait valoir les sujets qui préoccupent ses adhérents au plus haut point.

Ces derniers sont, pour partie, comparables à ceux que dénoncent les agriculteurs et notamment parce que la France a pris la fâcheuse habitude de surtransposer les réglementations européennes.

En effet, concernant l’immobilier, nous sommes bien obligés de constater que seuls les propriétaires français sont contraints de ne plus louer les logements classés F et G qui n’ont pas fait l’objet de travaux de rénovation.

J’ai fait valoir fin janvier cette différence de traitement entre les Français et nos voisins européens. Même si pour l’instant le gouvernement reste sur ses positions, des assurances m’ont été données quant à l’assouplissement de ces obligations dans le cadre de l’adoption très prochainement de nouvelles dispositions.

Par ailleurs, ENFIN, le gouvernement ATTAL a décidé de s’engager sur la voie de la simplification administrative ; c’est évidemment très important pour notre secteur d’activités !

Je porterai donc dans les prochains jours les propositions du SNPI sur les simplifications possibles facilitant le quotidien des professionnels immobiliers ainsi que sur les sujets concernant la vie des copropriétés et des secteurs de la transaction et de la gestion.

Certes, tout cela va dans le bon sens et je m’en réjouis, mais sur le fond, et dans l’urgence, cela ne fera pas revenir massivement les investisseurs particuliers qui aujourd’hui désertent les investissements dans le logement locatif.
Ce sont les locataires et les plus défavorisés qui feront les frais, une fois de plus, d’une réglementation plus contraignante en France que dans le reste de l’Europe.

Pourquoi me direz-vous ?

Je n’ai malheureusement pas la réponse. Peut-être que vos élus savent pourquoi nous transposons toujours de manière plus contraignante les décisions européennes. N’hésitez pas à les interroger !

Je terminerai sur une note oh combien positive en vous annonçant qu’à nouveau les indicateurs sur les ventes immobilières donnent des signes de reprise. En effet, que ce soit en France ou à l’étranger, les ventes repartent. Les acquéreurs ont compris que nous ne reviendrions pas à des taux de crédit à 1 % et que leurs projets, un temps reportés, doivent maintenant devenir réalité.